L’île aux fleurs, cet espace clos où je suis né, où j’ai grandi, je n’ai cessé de tâcher de m’en échapper. Ces espaces contraints où le végétal tente d’occuper les lieux, reflètent cette sensation de claustration face à un appel. Que vivre quand on est affecté, pris dans un étau qui se resserre ? Toujours tenter une action et persévérer. Avec la lumière qui apporte la force et les profondeurs obscures qui nourrissent, inlassablement marcher vers cette quiétude. Le mur ne leur laisse pas d’autre issue, grimper et espérer.
La plante, l’herbe, l’arbre, la liane, la fougère, tous avancent.